Photo:UQAT
FORESTERIE Université du Québec en Abitibi-TémiscamingueCertains feuillus et conifères soudent leurs racines pour partager les ressources du sol. L’un disparaît? L’autre dépérit! Une découverte qui pourrait changer les pratiques forestières.
Dans les serres de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, à Amos, de petits arbres poussent bien au chaud, inondés de lumière artificielle. Les pots sont disposés deux par deux, chaque paire étant liée par un tuyau horizontal en plastique. «Les deux arbres poussent sur une même racine qui passe dans le conduit, explique la professeure Annie DesRochers. En faisant varier les conditions de croissance de l’un, on peut voir les effets sur l’autre. Nos recherches ont révélé que, chez de nombreuses espèces, les arbres sont reliés et communiquent par les racines.»
FORESTERIE Université du Québec en Abitibi-TémiscamingueVoilà quelques étés que la chercheuse spécialisée en développement forestier parcourt la forêt, excavant la base des arbres pour admirer le lent ballet des lacis de racines qui s’approchent, s’entrecroisent, s’enchevêtrent et, finalement au bout de quelques années, se greffent les unes aux autres. En fait, c’est surtout Émilie Tarroux, son étudiante au doctorat, qui accomplit ce travail de terrain.
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