mercredi 05 mai 2010
Mercredi le 5 mai 2010. Trois questions à Guy Le Rest, technicien à l'office national des forêts, chargé par la commune de l'entretien des 63 hectares de la forêt communale.
Quelle est la situation actuelle ?
Les arbres de la forêt de Beaucours ont subi de gros dégâts avec la neige. Elle s'est accumulée sur les têtes des arbres. Certains en bord de rive, penchés ou ayant peu de racines, se sont écroulés. Il fallait impérativement intervenir pour retirer les arbres tombés dans le ruisseau, sinon, ils nuisent trop à la circulation de l'eau.
Pourquoi effectuer les travaux avec des chevaux ?
Le débardage peut être mécanisé ou manuel. Ce sont deux techniques différentes. Selon les situations, une technique est plus appropriée qu'une autre. Dans le cas présent, seul le travail par des chevaux nous garantissait que le chemin ne serait pas dégradé, les autres arbres riverains préservés. De plus, l'accès est plus aisé aux chevaux qu'aux gros engins forestiers. Nous avons la chance d'avoir à Lanrivain Serge Le Louarn, qui a fait du débardage à cheval son métier. Ils ne sont que deux en Bretagne et 30 en France à travailler ainsi avec des chevaux. Autre avantage : il a une grande connaissance des travaux en rivières.
Cela requiert des connaissances particulières ?
Il faut savoir préserver certaines zones d'ombres dans le ruisseau. Ces zones calmes servent aux truites pour la reproduction, aux loutres pour y trouver à manger et aux poules d'eau pour se cacher. D'autres endroits seront au contraire dégagés. Serge n'y laisse que les souches. Nous travaillons en synergie avec la fédération de la pêche et la commune qui a fait de l'accueil du public une priorité pour Beaucours. La société de pêche entretient elle aussi régulièrement les cours d'eau. Ici, le travail de nettoyage touche à sa fin, après quinze jours de travaux.
Paru le 5 mai 2010 sur le site ouest-france.fr

Quelle est la situation actuelle ?
Les arbres de la forêt de Beaucours ont subi de gros dégâts avec la neige. Elle s'est accumulée sur les têtes des arbres. Certains en bord de rive, penchés ou ayant peu de racines, se sont écroulés. Il fallait impérativement intervenir pour retirer les arbres tombés dans le ruisseau, sinon, ils nuisent trop à la circulation de l'eau.
Pourquoi effectuer les travaux avec des chevaux ?
Le débardage peut être mécanisé ou manuel. Ce sont deux techniques différentes. Selon les situations, une technique est plus appropriée qu'une autre. Dans le cas présent, seul le travail par des chevaux nous garantissait que le chemin ne serait pas dégradé, les autres arbres riverains préservés. De plus, l'accès est plus aisé aux chevaux qu'aux gros engins forestiers. Nous avons la chance d'avoir à Lanrivain Serge Le Louarn, qui a fait du débardage à cheval son métier. Ils ne sont que deux en Bretagne et 30 en France à travailler ainsi avec des chevaux. Autre avantage : il a une grande connaissance des travaux en rivières.
Cela requiert des connaissances particulières ?
Il faut savoir préserver certaines zones d'ombres dans le ruisseau. Ces zones calmes servent aux truites pour la reproduction, aux loutres pour y trouver à manger et aux poules d'eau pour se cacher. D'autres endroits seront au contraire dégagés. Serge n'y laisse que les souches. Nous travaillons en synergie avec la fédération de la pêche et la commune qui a fait de l'accueil du public une priorité pour Beaucours. La société de pêche entretient elle aussi régulièrement les cours d'eau. Ici, le travail de nettoyage touche à sa fin, après quinze jours de travaux.
Paru le 5 mai 2010 sur le site ouest-france.fr