Pour donner une bonne sonorité à une guitare ou à un violon, il faut un bois particulièrement dense, selon des luthiers de Québec. Un bois dur d’une bonne masse volumique possède en effet de meilleures propriétés acoustiques.
«La densité du bois est très importante. C’est l’une des raisons qui font qu’un instrument sonne bien», déclare Guillaume Schönau, propriétaire de Schönau & Tardif Luthiers, un atelier du centre-ville spécialisé dans la fabrication et la réparation de violons. Les fabricants font le plus souvent appel à l’érable pour sa forte densité et la bonne qualité acoustique qu’il donne à la caisse de résonance d’un violon.
La table d’harmonie sur laquelle sont arrimées les cordes est plutôt faite de bois d’épinette, un bois mou. «C’est un bois qui résonne plus parce que ses fibres sont plus longues et qu’il est plus léger», affirme le luthier, en ajoutant que ce bois doit également être relativement dense pour bien vibrer.
De meilleurs bois au Nord
Tous les types de bois ont une densité différente. Celle-ci provient de l’épaisseur des parois des cellules de l’arbre. «Pour les bois francs comme l’érable à sucre, les parois des cellules sont plus épaisses que pour un résineux comme l’épinette. Ils ont donc une masse volumique supérieure», explique Bernard Riedl, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. «C’est un facteur d’ordre génétique», ajoute-t-il.
La vitesse à laquelle pousse l’arbre peut aussi faire varier la densité du bois. «C’est quelque chose qui est déterminé par la distance entre les anneaux de croissance», explique Bernard Rield. «Dans le nord du Québec, le climat rigoureux force l’épinette à pousser plus lentement. Le bois produit est cependant beaucoup plus robuste et possède une fibre d’excellente qualité», ajoute-t-il. Guillaume Schönau le confirme: «Les meilleurs violons jamais fabriqués proviennent d’un bois qui a poussé durant la mini-période glaciaire d’Italie, au XVIIe siècle. Certains provenaient de l’artisan Stradivarius». L’épinette que les artisans italiens utilisaient avait une masse volumique d’environ 0,55 g/cm3, selon Guillaume Schönau, qui lui, désire travailler le plus possible avec un bois de 0,39 g/cm3 après séchage.
Lire le reste de l'article de Dominique Auger-Gagnon paru le 10 décembre 2010 sur le site d'Impact campus de l'Université Laval
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