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vendredi 8 mai 2009

Les étudiants boudent les programmes du secteur de la foresterie

L'intérêt des étudiants pour le secteur de la foresterie est en baisse. L'Université Laval rapporte une diminution de 30 % des inscriptions dans ses programmes de foresterie cette année. L'établissement a déjà connu une baisse équivalente l'an dernier avec l'admission d'une trentaine d'étudiants, dont deux seulement en opération forestière et quatre en génie du bois.

Selon le doyen de la Faculté de foresterie, Robert Beauregard, les jeunes ne perçoivent plus la foresterie comme un secteur d'avenir notamment en raison de la crise forestière.

Gaston Déry, vice-président au développement durable chez Roche, croit de plus qu'au-delà de la crise forestière, le secteur souffre aussi d'un problème d'image, entre autres à la suite du film L'erreur boréale. « Malheureusement, chaque fois qu'on a parlé de foresterie, on a tout le temps parlé de coupe à blanc, on a parlé de destruction et chaque fois qu'on coupe un arbre, on a l'impression, si on n'a pas d'indulgence, qu'on va aller en enfer », dit-il.

Cette tendance à délaisser le secteur de la foresterie inquiète l'industrie. Cette dernière craint une sérieuse pénurie de professionnels. Robert Beauregard soutient que les besoins sont nombreux. « Il va y avoir plusieurs départs à la retraite dans le secteur forestier, autant en aménagement forestier qu'en opération forestière, transformation du bois, génie du bois, la construction en bois, donc il y a des besoins pour les professionnels. »

Pour attirer les étudiants, la Faculté devra convaincre les jeunes qu'il y a de l'avenir en foresterie au Québec, entre autres dans une perspective de développement durable.

Écoutez Liliane Roy qui commente les propos de Robert Beauregard et de Gaston Déry (1 min)

Première chaîne de Radio-Canada Information jeudi 7 mai 17h10