Dernière mise à jour le 23 mai 2014
RETOUR À LA PAGE DES MESSAGES

Merci de m'informer lorsque des liens ne sont plus fonctionnels.

mercredi 8 décembre 2010

Une forêt nommée Charest


Photo: REUTERS
(Cancun, Mexique) Pendant que Jean Charest est fortement critiqué chez lui, il est récompensé à l'étranger. Le premier ministre a reçu mardi à Cancún l'International Climate Change Leadership Award de l'Australie-Méridionale.
Le choix du jury était unanime, indique le premier ministre de cet État australien, Mike Rann.

«En neuf ans, je n'ai rencontré personne d'aussi inspirant que M. Charest pour l'environnement. On lui remet ce prix pour son leadership à l'international et pour ses politiques chez lui. Son bilan est de loin le meilleur en Amérique du Nord», assure M. Rann.
Le gouverneur du Wisconsin, Jim Doyle, qualifie aussi le premier ministre «d'inspiration».
M. Charest succède ainsi à l'ancien gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger, premier lauréat du prix.
Une portion d'une forêt d'Adélaïde sera même nommée en son honneur. «J'ai hâte d'aller visiter ma forêt», s'est amusé le premier ministre en recevant le prix.
M. Charest copréside avec M. Rann le Sommet des leaders, une rencontre en marge de la 16e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Cancún. Ce sommet est né à la rencontre de Montréal en 2005. Il regroupe plus de 60 provinces et États qui veulent donner l'exemple à leur gouvernement central en adoptant des politiques environnementales plus ambitieuses.
Comme le Québec, l'Australie-Méridionale dénonce le conservatisme environnemental de son gouvernement fédéral. Selon le dernier palmarès Germanwatch/Institut Pembina, l'Australie et le Canada figurent dans les quatre pires pays en matière de lutte contre les changements climatiques, avec l'Arabie Saoudite et le Kazakhstan.
Lire la suite de cet article de Paul Journet paru le 7 décembre 2010 dans La Presse sur cyberpresse.ca