Dernière mise à jour le 23 mai 2014
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mercredi 2 avril 2014

Dénonciation du coup d'éclat de Greenpeace

QUÉBEC, le 18 mars 2014 - Selon plusieurs intervenants liés à la forêt québécoise, l'action menée par Greenpeace, ce matin, à l'endroit d'une entreprise forestière, dévalorise les efforts consacrés par le gouvernement, l'industrie et l'ensemble des acteurs du secteur forestier, au cours des vingt dernières années, pour innover et améliorer continuellement les pratiques forestières durables, en vigueur au Québec.

« Notre industrie s'est engagée clairement envers l'utilisation responsable d'une ressource renouvelable et grandement disponible sur notre territoire. La collaboration entre nos entreprises, des groupes écologistes et des nations autochtones est d'ailleurs souvent citée en exemple », souligne M. André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ).

Bien que les pratiques forestières ne bénéficient pas de la même attention que celle accordée ce matin aux militants écologistes, elles n'en demeurent pas moins remarquables. À titre d'exemples, soulignons :
- que l'industrie forestière n'intervient que sur 36 % du territoire de la forêt boréale continue;
- qu'en 2014 près de 90 % des forêts publiques québécoises font l'objet d'une certification environnementale indépendante;
- qu'au Québec, les activités d'aménagement affectent annuellement moins de 1 % de la forêt publique sous aménagement, soit moins que l'accroissement annuel.

« Face à ces constats, comment peut-on prétendre qu'il existe un déséquilibre entre la protection de la forêt et l'activité industrielle forestière ? Il est déplorable que Greenpeace s'appuie sur des pratiques du passé pour dénoncer l'un des secteurs ayant fait le plus d'efforts au plan environnemental au cours des vingt dernières années », s'interroge le président-directeur général du CIFQ...

Lire l'intégral de ce communiqué émis le 18 mars par le Conseil de l'industrie forestière du Québec.