Dernière mise à jour le 23 mai 2014
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mardi 25 mars 2014

Un premier test pour le nouveau régime forestier

Photo: RéseauZec

Une injonction de la Cour Supérieure a créé des remous dans la région des Laurentides, le 31 janvier dernier. La décision de la juge Claudine Roy a eu pour conséquence de suspendre tout projet de coupe forestière au mont Kaaikop, situé à quelques kilomètres du Mont-Tremblant. Un jugement qui pourrait avoir quelques répercussions sur les zecs.
La suspension des autorisations de récoltes sur le mont Kaaikop s’est faite, entre autres, en raison du manque de concertation entre le ministère des Ressources naturelles (MRN), le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), les entreprises forestières et la demanderesse, la municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides.
En ce sens, la juge a reproché le caractère « sibyllin », ou difficile à comprendre, des démarches de consultation du système forestier. Le processus n’aurait pas été clair ou ne semblait pas conforme aux dispositions de la loi. La juge Claudine Roy parle même de cartes « illisibles » et à quel point il est difficile de s’y retrouver. « Un citoyen s’y perdrait à moins », conclut-elle....

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Un écho aux 63 zecs de la province

Une décision qui fait écho aux 63 zecs de la province. Les zecs doivent souvent composer avec des coupes forestières. À quelques exceptions près, elles sont souhaitées par les organismes gestionnaires de zecs. Les coupes forestières s’effectuent la plupart du temps dans les règles de l’art. Elles procurent même certains avantages vis-à-vis l’accès au territoire.
Catherine Tremblay-S., ingénieure forestière au Regroupement régional de la Capitale-Nationale et Sébastien Sirard, ingénieur forestier à Zecs Québec, abondent dans le même sens que la juge. Les deux trouvent que le processus est compliqué à comprendre et qu’il pourrait être simplifié.
Les zecs sont gérées par des bénévoles qui sont des citoyens au même titre que les résidents de la municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides. Même s’ils sont appuyés par des professionnels en foresterie, il reste encore difficile de s’y retrouver et de prendre des décisions éclairées.
Lire l'intégral de cet article d'Audrey Painchaud paru le 24 mars dans Réseau Zec Nouvelles