C’est une histoire à la Cendrillon qui prouve que la solution au marasme de l’industrie forestière au Québec et au Canada sera autant affaire de culture et de vision que de conjoncture et de millions.
L’histoire se passe en Outaouais, à Thurso, ville natale de Guy Lafleur, à la réputation de qui l’employeur principal, Papiers Fraser, ne faisait pas honneur. L’usine de 300 employés spécialisée dans la pâte de bois kraft était même du genre « dernier choix au repêchage » mondial.
Laminée par la concurrence brésilienne, acculée à la faillite, Papiers Fraser ferme l’usine de Thurso en juin 2009.
Mais le comité de relance refuse de raccrocher les patins. La solution : sortir carrément des pâtes et papiers. Mais pour faire quoi ? Marco Veilleux, ex-directeur de l’usine, envisage les biocarburants, créneau en plein développement mais encore au stade exploratoire. Qui achète de l’éthanol ? Du biodiésel ? L’aventure n’intéresse aucun des 17 investisseurs rencontrés.
En fait, la bonne idée est ailleurs. Exactement à 3 559 km de là, dans la tête d’un financier vancouvérois de 37 ans du nom de Chadwick Wasilenkoff...
Lire la suite de cet article paru le 4 octobre 2010 sur le blogue de Jean-Benoît Nadeau ou sur le site L'actualité.com
