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vendredi 19 novembre 2010

Québec se cherche un nouveau forestier en chef

Le gouvernement vient de faire savoir qu'il ne renouvelle pas le mandat de Pierre Levac, qui aura été le premier Forestier en chef du Québec.

Ce poste avait été créé en 2005 par le gouvernement Charest pour gérer l'exploitation de la forêt publique québécoise, dans la foulée du documentaire L'Erreur boréale, de Richard Desjardins, qui critiquait sévèrement l'exploitation des forêts québécoises.

Même si elle ne renouvelle pas son mandat, la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a vanté le travail effectué par M. Levac au cours des cinq dernières années.

«M. Levac a su répondre aux attentes qui lui ont été formulées lors de la création de ce poste. Il a mis en place le Bureau du forestier en chef, réalisé les premiers calculs de la possibilité forestière et déposé le premier bilan sur l'aménagement durable des forêts. Je tiens à le remercier pour le travail qu'il a accompli au cours des cinq dernières années», a déclaré la ministre Normandeau.

Un premier bilan
Dans son premier bilan d'aménagement en juin dernier, le Forestier en chef concluait notamment que la forêt québécoise n'était pas surexploitée et qu'il n'y avait pas, au Québec, de déforestation.

M. Levac déplorait aussi le manque d'informations dont il disposait pour effectuer un bilan plus précis.

«Je constate que la forêt se renouvelle et que les volumes de bois se maintiennent. Cependant, les données ne sont pas suffisantes pour que l'on puisse caractériser adéquatement l'ensemble des composantes de la forêt», a-t-il dit.

Un avis de recrutement sera publié sous peu et un comité d'évaluation des candidatures a été formé. Ce comité de trois personnes du milieu de la foresterie soumettra une liste de trois noms qui sera soumise au gouvernement.

Quand il avait annoncé la création de ce nouveau poste de haut fonctionnaire, le ministre de l'époque, Pierre Corbeil, avait défini le mandat du Forestier en chef comme suit : «Superviser les calculs des possibilités forestières pour les différents territoires forestiers et fixer les règles à respecter en la matière. Sa tâche la plus importante sera de déterminer le niveau de récolte maximal de bois dans chaque unité d'aménagement forestier et de rendre ses décisions publiques en les justifiant.»

Le Forestier en chef est un poste équivalent à celui d'un sous-ministre adjoint de niveau 2. À son embauche, en 2005, son salaire annuel était de 155 142 $. Le salaire maximum normal pour ce poste cette année est de 167 931 $.
Lire tout l'article de Mathieu Turbide paru le 19 novembre 2010 dans les actualités du  Journal de montréal