Dernière mise à jour le 23 mai 2014
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mercredi 30 avril 2014

Pourquoi sommes-nous envahis par le roseau exotique?

Photo: Wiki Commons
Sur le bord des autoroutes, il est partout : le roseau exotique ou Phragmites australis a envahi le sud du Québec via le réseau routier! « Le problème, c’est qu’il prend la place de toutes les autres plantes », explique Sylvie de Blois, chercheuse et membre du groupe interuniversitaire Phragmite. Jusqu’à maintenant, personne ne comprenait comment cette graminée venue d’Europe avait pu se propager si vite chez nous. Normalement, ses graines ne seraient pas viables dans un climat froid comme le nôtre. Pour éclaircir le mystère, l’équipe a mené une véritable enquête génétique sur les bords de routes, entre Montréal et Rivière-du-Loup. La grande diversité des gènes observée a renversé les chercheurs. Pour eux, pas de doute : le roseau exotique se reproduit de façon sexuée ici, c’est-à-dire par graines. Serait-ce à cause de nos étés plus longs et des changements climatiques? C’est du moins ce que croient les chercheurs…


Voir le reportage de l'émission Le code Chastenay (2011?) sur le site de Télé-Québec

La Phragmite exotique, une plante envahissante répandue au Québec

Le phragmite exotique Phragmites australis (Roseau commun ou Sagne) est très répandu au Québec. Il s’installe en monoculture dans les milieux perturbés, notamment le long des canaux de drainage qui bordent les routes et sur les rives des plans et cours d’eau. Une fois établi, il remplace complètement la flore naturelle et appauvrit la biodiversité des écosystèmes qu’il colonise. Il domine alors complètement l’espace.

Comment reconnaître le phragmite exotique?



Phragmite exotique
Source Wikipédia
Il est facile à identifier, particulièrement lorsqu’il est en fleurs aux mois d’août et de septembre. Il s’agit d’une plante vivace (graminée), pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres. Son inflorescence est en forme de panicules touffues. Sa tige, plutôt beige, cannelée et rigide, demeure attachée l’hiver.

Pour plus d'information, consulter le site de la Ville de Québec 

Pour plus d'information, consulter le site du groupe de recherche Phragmites de l'Université Laval

Sauver l'ail des bois à la Semaine verte du 26 avril 2014

Trop prisé par les gastronomes, l'ail des bois fait l'objet de programmes de protection un peu partout au Canada. 

Depuis près de vingt ans, le Québec tente de protéger l'ail des bois Allium triccocum (Oignon sauvage, Ail trilobé ou Poireau sauvage), une plante qui se développe très lentement et qui est menacée à la fois par la perte d'habitat et l'appétit des cueilleurs. Heureusement, certains se préoccupent non seulement de freiner son déclin, mais aussi de reconstituer l'espèce.
Voir le reportage vidéo de la Semaine verte du 26 avril 2014 sur le site de Ici.radio-canada

La renouée du Japon: Une plante envahissante au Québec

Fallopia japonica, la renouée japonaise, ou renouée du Japon, aussi surnommée «bambou», est une espèce exotique envahissante et particulièrement coriace. Elle compte parmi les 100 plantes les plus nocives. On en retrouve dans le coteau Sainte-Geneviève, la falaise qui longe l'Îlot des Tanneurs.

Avec l'appui de la Ville de Québec, Verdir et Divertir entreprend des actions pour combattre la renouée japonaise. Les flèches sur la carte ci-contre montrent l’emplacement des trois colonies de renouée connues dans le coteau Sainte-Geneviève attenant à l’Îlot des Tanneurs. Le plan d'actions de Verdir et Divertir inclut des coupes répétées et un remplacement par des arbustes indigènes.

Lire cet article sur le blog Verdir et divertir


Visionner le reportage de la Semaine verte du 16 octobre 2010
Attention: l'extrait concernant la renouée du Japon se trouve de 44:44 min à 50:50 min


La renouée japonaise menace les berges du fleuve St-Laurent

Crédit photo: Archives Agence QMI

Une plante japonaise menace les berges du fleuve Saint-Laurent à Montréal.
Fallopia japonica, la renouée japonaise, l'une des 100 plantes les plus envahissantes au monde, fait des ravages le long des berges du fleuve Saint-Laurent à Montréal, empêchant le développement d'autres végétaux, rapportent des scientifiques.
Cette plante prend énormément d'expansion à Montréal, a indiqué Valérie Aubin, biologiste et chargée de projet du comité Zip Jacques-Cartier, organisme qui œuvre dans la restauration et la réhabilitation du fleuve Saint-Laurent.
«La renouée japonaise est en train de prendre le dessus sur nos espèces indigènes, s'inquiète Mme Aubin. Partout où elle s'installe, il n'y a plus rien d'autre qui pousse. Les berges du fleuve Saint-Laurent sont très affectées par cette plante.»...


Lire la suite de cet article de Simon Dessureault paru le 18 avril 2014 sur le site de TVA Nouvelles

Claude Lavoie et la Berce du Caucase à La Semaine Verte

Vous pouvez visionner en cliquant sur l’hyperlien un reportage sur la situation de la Berce du Caucase Heracleum mantegazzianum (une plante exotique toxique qui cause des brûlures du second degré) au Québec. Le reportage a été diffusé les 2 et 3 novembre 2013 à l’émission La Semaine Verte, sur Ici Radio-Canada. Claude Lavoie y présente la plante, son écologie et ses dangers potentiels.
Visionnez le reportage de la Semaine verte du 2 novembre 2013 sur le site de Ici.radio-canada

mercredi 2 avril 2014

Dénonciation du coup d'éclat de Greenpeace

QUÉBEC, le 18 mars 2014 - Selon plusieurs intervenants liés à la forêt québécoise, l'action menée par Greenpeace, ce matin, à l'endroit d'une entreprise forestière, dévalorise les efforts consacrés par le gouvernement, l'industrie et l'ensemble des acteurs du secteur forestier, au cours des vingt dernières années, pour innover et améliorer continuellement les pratiques forestières durables, en vigueur au Québec.

« Notre industrie s'est engagée clairement envers l'utilisation responsable d'une ressource renouvelable et grandement disponible sur notre territoire. La collaboration entre nos entreprises, des groupes écologistes et des nations autochtones est d'ailleurs souvent citée en exemple », souligne M. André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ).

Bien que les pratiques forestières ne bénéficient pas de la même attention que celle accordée ce matin aux militants écologistes, elles n'en demeurent pas moins remarquables. À titre d'exemples, soulignons :
- que l'industrie forestière n'intervient que sur 36 % du territoire de la forêt boréale continue;
- qu'en 2014 près de 90 % des forêts publiques québécoises font l'objet d'une certification environnementale indépendante;
- qu'au Québec, les activités d'aménagement affectent annuellement moins de 1 % de la forêt publique sous aménagement, soit moins que l'accroissement annuel.

« Face à ces constats, comment peut-on prétendre qu'il existe un déséquilibre entre la protection de la forêt et l'activité industrielle forestière ? Il est déplorable que Greenpeace s'appuie sur des pratiques du passé pour dénoncer l'un des secteurs ayant fait le plus d'efforts au plan environnemental au cours des vingt dernières années », s'interroge le président-directeur général du CIFQ...

Lire l'intégral de ce communiqué émis le 18 mars par le Conseil de l'industrie forestière du Québec.