En un siècle d’enseignement de la foresterie, l’Université a formé 4677 ingénieurs forestiers et ingénieurs du bois.
«Le secteur forestier québécois vit une crise sans précédent depuis 2005 et nos diplômés font partie de la solution. Lorsqu’on examine les 100 ans écoulés depuis le début de l’enseignement de la foresterie à l’Université Laval, nos diplômés ont toujours contribué à imaginer le futur.»
Ce point de vue est celui de Luc Bouthillier, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et président du comité organisateur du centième anniversaire de l’enseignement de la foresterie à l’Université. Le jeudi 14 janvier, il a donné le coup d’envoi, devant de nombreux invités réunis au pavillon Gene-H.-Kruger, des activités qui souligneront, en 2010, le centenaire de l’enseignement de la foresterie à Laval.
Pour sa part, Robert Beauregard, doyen de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, s’est dit convaincu que l’enseignement de la foresterie est voué «à un brillant avenir». Il en veut pour preuve la prise de position du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, communément appelé GIEC. «Le GIEC dit que l’aménagement forestier et l’utilisation du bois comme matériau constituent l’action qui aura le plus d’impact au moindre coût pour la lutte au changement climatique», a-t-il expliqué. Quant à Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, il a déclaré que la crise conjoncturelle et structurelle que traverse le secteur forestier québécois est une occasion de relever des défis. «Il faut comprendre, a-t-il dit, que le Québec a trois avantages comparatifs par rapport au reste du monde: la forêt, l’hydro-électricité et notre matière grise. Ces avantages vont faire en sorte que nous allons relever ces défis, notamment pas la mise au point de nouveaux produits. Je suis convaincu qu’il y a un très grand avenir dans le secteur forestier.»...
...À la session d’automne 2009, 143 étudiantes et étudiants étaient inscrits dans les trois programmes de baccalauréat en foresterie. En 2008, les inscriptions s’élevaient à 168. En 2009-2010, le nombre de nouveaux étudiants s’élève à 45, contre 37 un an plus tôt. Le taux de placement est de 91 % pour les diplômés. Les employeurs comprennent l’industrie forestière, les ministères, les organismes municipaux, la forêt privée, les coopératives forestières et les associations de protection de l’environnement et de la faune.
Selon Luc Bouthillier, il y a plus d’une façon d’attirer davantage de jeunes étudiants en foresterie. On peut leur offrir «une aventure technologique» du côté des produits de la seconde transformation du bois. «On peut aussi leur offrir de contribuer à sauver la planète en travaillant à conserver et à restaurer les écosystèmes forestiers, a-t-il poursuivi. C’est gagnant!»
Lire tout l'article de Yvon Larose paru dans Le fil des évènement du 21 janvier 2010
Pour plus d’information sur les activités du centenaire qui auront lieu en 2010: www.sbf.ulaval.ca/fileadmin/sbf/lien/calendrier_100e_foresterie.pdf.
- Me joindre
- Profession
-
Formation
- ♣ INFO futurs étudiants
- Faites le test
- ♣ Cégep de Sainte-Foy
- ♣ Préalables de Sainte-Foy
- Entente DEC-BAC
Sainte-Foy/ULaval - Cégep de Rimouski
- Cégep de l'Abitibi- Témiscamingue
- Cégep de Baie-Comeau
- Cégep de
la Gaspésie et des îles - Cégep de Chicoutimi
- Collèges hors Québec
- Collège de technologie forestière des maritimes
- ♣ Emplois/Stages
- Sources de documents
- ♣ Sites webs forestiers
- RÉSEAUTAGE
RETOUR À LA PAGE DES MESSAGES
Merci de m'informer lorsque des liens ne sont plus fonctionnels.